Aujourd'hui j'ai été voir des courses à l'autodrome de Saint-Eustache. Cela a inspiré mon billet d'aujourd'hui:
Daniel me regarde et dit:
- Hey, ya un gars qui a fait des tonneau à matin !
Je lui répond que cela m'apprendra à ne pas arriver plus tôt
Une amie sort alors son téléphone et nous montre un vidéo de l'accident qui vient d'atterir sur Youtube. Aussitôt le vidéo terminée, elle retourne à la conversation qu'elle avait sur msn, regardant du coin de l'oeil les voitures tourner sur le circuit.
Cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus, je ne vais plus souvent à Québec. Je demande à J-S où il est rendu dans la construction de son char de course. Il sort aussitôt son Blackberry et se connecte à Facebook pour me montrer les photos. Il se met à pleuvoir et pendant que je chialait un peu contre la température, il en rajoute en me disant qu'il fait beau à Québec.
Wow ... on n'arrête pas le progrès! Je suis entièrement d'accord que c'est pas pour rien que c'est populaire, ce n'est pas difficile d'y trouver des utilités. J'en veux un ! Par contre, dans un ère où on veut être connecté avec tout le monde en même temps, on est de moins en moins connecté et la distance entre les gens augmente.
Avant les gars allaient cogner chez le voisin et jasaient.
Après, ils se sont mis à téléphoner.
Après, au lieu de téléphoner, ils envoient des emails.
Maintenant, on communique par SMS ou MSN.
C'est rendu que dans un bar, on s'échange nos Facebook au lieu de nos numéros de téléphones !
Eh bien, c'est bien beau tout cela, mais à force de vouloir être avec tout le monde en même temps, on finit par ne plus être avec personne en profondeur.
Cela ne vous est jamais arrivé d'être avec une amie au restaurant et que celle-ci envoie 4-5 messages textes pendant qu'elle est avec vous ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire